Combien de retraités vivent aujourd’hui avec des pensions trop faibles pour boucler leurs fins de mois… alors qu’une aide de 1492 € par mois les attend sans qu’ils le sachent ?
Le plus fou dans cette histoire ? Ce coup de pouce existe depuis des années. Il est légal, officiel, prévu pour les personnes âgées modestes. Pourtant, des milliers de seniors ne le demandent jamais.
Mauvaise information, démarches trop compliquées, peur injustifiée de devoir “rembourser” après leur décès… Les raisons sont nombreuses, mais les conséquences sont terribles : des personnes âgées qui se privent de l’essentiel alors qu’elles pourraient toucher plusieurs centaines d’euros de plus chaque mois.
Êtes-vous, ou connaissez-vous, un retraité qui passe à côté de cette aide précieuse sans le savoir ? Voici ce qu’il faut absolument comprendre et faire dès maintenant pour ne pas perdre cet argent.
Une aide financière passée sous silence
Perdre du pouvoir d’achat à la retraite est une réalité pour beaucoup. L’inflation, les petites pensions, les frais de santé qui s’accumulent… Pourtant, depuis 2007, un dispositif existe pour garantir un minimum de revenus aux seniors les plus modestes : l’Aspa, Allocation de solidarité aux personnes âgées.
Anciennement appelée minimum vieillesse, cette aide peut atteindre 961 € par mois pour une personne seule, et jusqu’à 1492 € pour un couple.
Mais contrairement à d’autres aides sociales, aucun versement automatique n’est prévu. C’est aux retraités eux-mêmes de faire la démarche.
Qui peut en bénéficier ?
L’Aspa s’adresse aux personnes âgées de plus de 65 ans résidant en France. Pour y avoir droit, il faut :
- Avoir au moins 65 ans
- Habiter en France au moins 9 mois par an
- Avoir des revenus inférieurs à un plafond fixé chaque année
En 2025, ces plafonds ont été légèrement augmentés (+0,8 %). Pour les couples sans revenus, l’aide maximale est de 1492 € par mois. Si le foyer dispose de faibles ressources (par exemple 800 € mensuels), l’Aspa viendra compléter pour atteindre ce plafond.
Où et comment faire la demande ?
Tout dépend de votre situation professionnelle passée :
| Organisme à contacter | Situation |
|---|---|
| CNAV ou CARSAT | Retraités du régime général |
| MSA | Retraités du secteur agricole |
| CCAS | Personnes n’ayant jamais cotisé |
Un formulaire est à remplir et des justificatifs doivent être fournis : revenus, situation familiale, justificatif de domicile. Cette démarche peut sembler complexe, mais des conseillers ou des assistantes sociales sont souvent disponibles pour accompagner les retraités.
La peur de la récupération sur succession
C’est l’un des principaux freins à la demande d’Aspa : beaucoup de retraités craignent que l’aide reçue ne soit réclamée après leur décès, au détriment de leurs héritiers.
En réalité, la récupération ne concerne que les patrimoines importants :
- À partir de 100 000 € d’actifs en métropole
- Ou 150 000 € en Outre-mer
Même au-delà de ces seuils, les sommes récupérables restent plafonnées : 7 978 € pour une personne seule, 10 427 € pour un couple.
Concrètement, pour de nombreux foyers modestes, aucune somme ne sera réclamée aux enfants ou petits-enfants.
Pourquoi autant de retraités passent-ils à côté ?
Le manque d’informations, la complexité administrative et les idées reçues empêchent encore trop de seniors de faire valoir leurs droits. Résultat : des milliers de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté sans bénéficier de cette aide pourtant prévue pour elles.
Pourtant c’est ceux là qu’on taxe le plus, c’est une honte, mais rien sur l’économie de l’état, se sont des voleurs, Bayrou qu’il dégage avec son copain Macronard….