Une récente étude fait état que 7 % des retraités français vivent à l’étranger. Quelles sont les conditions à remplir pour continuer à toucher sa pension ?
Le soleil attire toujours plus les retraités français à l’étranger : s’ils sont 47 % à vivre en Europe et 42 % en Afrique, ils ont près de 341 000 à vivre en Algérie, 164 000 au Portugal ou encore 61 000 au Maroc, rappelle Le Parisien.
Des conditions spécifiques
Et partir à l’étranger n’empêche pas de percevoir sa retraite française, que ce soit l’Agirc-Arrco ou la retraite de base. Mais il existe des spécificités pour plusieurs cas que nous vous détaillons ci-dessous.
Avant tout départ et installation à l’extérieur, n’oubliez pas de déclarer votre changement de statut et « informer le centre de gestion des retraites qui paie la pension ».
Mais cela n’est pas sans conséquences : si vous touchez l’ASPA ou ASI, vous ne percevrez plus ces aides en quittant l’Hexagone.
Certificat de vie nécessaire
Pour certains régimes de retraites, vous devrez remplir un « certificat de vie » auprès des autorités locales. Et il y a des délais à respecter, sous peine de voir le versement de sa retraite suspendu. N’oubliez pas donc votre certificat valable pour plusieurs caisses de retraite.
Qu’en est-il du paiement des impôts ? Vous continuez de devoir les payer en France si vous résidez plus de 183 jours par an dans l’Hexagone. Voire si votre « foyer et intérêts économiques » sont toujours en France.
L’intérêt de ne plus demeurer en France est que vous ne payez plus la contribution sociale généralisée (CSG), la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) et la contribution de solidarité pour l’autonomie (CASA).