Retraités : mauvaise surprise, ces avantages fiscaux pourraient disparaître bientôt

retraité énervé

Les retraités pourraient bientôt voir fondre certains avantages fiscaux jusqu’ici considérés comme acquis. Dans un contexte de pression budgétaire, plusieurs dispositifs sont aujourd’hui remis en question par le gouvernement. Pour éviter une facture salée dans les prochaines années, il est essentiel de comprendre ce qui est en jeu — et comment s’y préparer.

Vers un recul progressif de certains allègements fiscaux ?

Les retraités bénéficient actuellement de régimes fiscaux avantageux : abattements spécifiques, déductions, exonérations… Mais des pistes de réforme se dessinent, avec l’objectif d’harmoniser les règles fiscales et de limiter certains effets d’optimisation patrimoniale.

Parmi les dispositifs les plus surveillés figure le Plan d’épargne retraite (PER), utilisé par près de 7 millions de Français.

Pourquoi le PER est dans le viseur ?

À l’origine, le PER a été conçu pour favoriser l’épargne en vue de la retraite. Il permet notamment :

  • de déduire les versements volontaires de son revenu imposable
  • d’exonérer les sommes transmises en cas de décès avant la retraite

Mais pour plusieurs parlementaires, ces avantages sont détournés de leur objectif initial. Certains épargnants s’en serviraient avant tout pour transmettre un patrimoine en limitant les droits de succession.

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Les pistes de réforme à l’étude

Plusieurs mesures ont été évoquées, certaines brièvement proposées dans des projets de loi, avant d’être suspendues. Voici ce que pourrait réserver l’avenir :

🔸 Fiscalisation des sommes transmises

Intégrer les montants issus du PER dans l’assiette de l’impôt sur le revenu des héritiers est une option sérieusement envisagée.

🔸 Application du prélèvement forfaitaire unique (PFU)

Un taux de 30 % forfaitaire pourrait s’appliquer, alignant le PER sur la fiscalité de produits comme l’assurance-vie.

🔸 Sortie obligatoire au moment de la retraite

L’objectif serait de forcer le déblocage des fonds à l’âge légal de départ, empêchant leur usage post-retraite à des fins successorales.

🔸 Restriction liée à l’âge

Certains députés proposent d’interdire l’ouverture après 67 ans, voire d’imposer la liquidation à 70 ans, réduisant les marges de manœuvre patrimoniales.

💬 À noter : aucune de ces mesures n’a été adoptée pour l’instant, mais le débat est bien ouvert.

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Que faire pour anticiper une éventuelle réforme ?

Même si les règles actuelles sont toujours en vigueur, il est judicieux de se préparer à leur évolution. Voici les bons réflexes à adopter :

✅ Diversifiez vos supports

Ne misez pas uniquement sur le PER. Pensez à l’assurance-vie, à l’immobilier, ou encore aux produits de capitalisation.

✅ Optimisez la sortie

Choisissez judicieusement entre rente ou capital, car la fiscalité peut fortement varier selon le mode de perception.

✅ Suivez l’actualité fiscale

Les ajustements peuvent survenir via une loi de finances, sans préavis. Rester informé, c’est pouvoir réagir au bon moment.

✅ Consultez un conseiller

Un professionnel pourra vous proposer des scénarios adaptés à votre profil, en anticipant les réformes possibles.

En résumé : mieux vaut prévenir que subir

Le PER conserve aujourd’hui tous ses avantages, mais les signaux d’alerte se multiplient. Entre projet de taxation, restriction d’âge ou suppression d’exonérations, les retraités doivent rester vigilants.

Mettre en place dès maintenant une stratégie diversifiée et évolutive permet d’éviter les mauvaises surprises fiscales de demain.

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