En faisant cette démarche dès à présent, vous éviterez un prélèvement sur votre compte et protégerez votre PEL. Explications.
Le PEL (Plan d’épargne logement) demeure un placement sûr et apprécié des Français. Même si son taux a diminué au cours des dernières années, en 2021, un tiers des Français en possédait un.
Et les annonces du gouvernement en ce début 2024 pourraient raviver son attractivité, avec un taux revalorisé brut à 2,25 % en 2024 contre 2 % en 2023. Le PEL permet de bénéficier de taux immobiliers attractifs. Le site Service Public rappelle que le “taux de prêt s’élève à 3,45% depuis le 1er janvier 2024”.
Des prélèvements obligatoires
Mais quand on parle épargne, il ne faut pas oublier les impôts : “Depuis 2018, les intérêts perçus du PEL sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux”, rappelle le gouvernement.
Dans un premier temps, lors de vos retraits, l’État va appliquer un prélèvement forfaitaire libératoire de 12,8 %, un simple acompte d’impôt sur le revenu. Il y a aussi les prélèvements sociaux à hauteur de 17,2 %. Autrement dit, des taxes à hauteur de 30 % seont prélevées sur votre PEL.
Selon un barème
Votre conseiller bancaire doit produire chaque année un document qui détaille les revenus générés par votre EPL. Mais pour échapper à l’acompte fiscal annuel, il suffit d’en faire la demande à votre banquier.
C’est simple et facile et cela vous est accordé généralement si vous n’êtes pas ou peu imposé. Pour faire la “demande de dispense de prélèvement à titre d’acompte” ou “demande de dispense du prélèvement forfaitaire non libératoire”, il faut pouvoir prouver que votre revenu fiscal de référence (avis d’impôt 2023) ne dépasse pas les 25 000 euros/annuel pour une personne seule et 50 000 euros pour les foyers soumis à l’imposition commune.
Pensez-y !