Le gouvernement prépare une réforme explosive qui pourrait frapper de plein fouet 13,7 millions de Français atteints de maladies chroniques. L’exonération d’impôt dont bénéficient actuellement les personnes en arrêt maladie longue durée serait sur la sellette.
Une réforme qui bouleverse le régime des arrêts maladie
Le projet de budget 2026 prévoit de supprimer ou de réduire l’exonération fiscale accordée aux bénéficiaires d’une affection longue durée (ALD). Jusqu’à présent, ces patients — atteints de cancer, diabète, sclérose en plaques ou autres pathologies lourdes — étaient totalement exonérés d’impôt sur leurs indemnités journalières versées par l’Assurance maladie.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une révision globale des “niches fiscales”, présentée comme une simplification du système. Mais derrière cette rationalisation budgétaire se cache une décision aux conséquences humaines potentiellement désastreuses.
13,7 millions de Français directement touchés
Selon les estimations, 13,7 millions de malades chroniques seraient concernés par cette réforme. L’idée émane d’un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF), qui recommandait déjà en 2024 de réévaluer ces exonérations, considérées comme un coût excessif pour les finances publiques.
Or, ces indemnités représentent souvent le seul filet de sécurité pour des malades qui ne peuvent plus exercer leur activité professionnelle. Leur taxation reviendrait à fragiliser davantage des foyers déjà confrontés à des dépenses médicales lourdes et à une perte de revenu importante.
“Une double peine pour les malades”
Pour les associations de patients, cette réforme serait une atteinte directe à la solidarité nationale. Les indemnités journalières permettent de maintenir un équilibre financier minimal pour les personnes touchées par des maladies graves. En supprimant l’exonération fiscale, l’État risquerait d’imposer une “double peine” à ces citoyens : la maladie et la fiscalité.
Derrière l’argument de la simplification se cache donc une question de fond : faut-il vraiment taxer la maladie ?
Simplification fiscale ou injustice sociale ?
Le gouvernement justifie la mesure en évoquant la nécessité de rendre le système plus juste et plus lisible, en limitant le nombre d’exceptions fiscales. Mais cette logique technocratique pourrait bien se heurter à la réalité sociale.
Pour de nombreux observateurs, cette réforme marque une rupture avec le principe de solidarité. Elle pourrait déclencher une contestation majeure, d’autant que le contexte économique rend les ménages fragiles particulièrement sensibles à toute hausse d’imposition.
Une décision explosive à venir
Rien n’est encore voté, mais le débat promet d’être vif. Les prochains mois seront décisifs pour savoir si le gouvernement osera aller au bout de cette mesure qui, sous couvert de simplification, pourrait bien devenir un symbole d’injustice fiscale.
En taxant la maladie, l’État risque de franchir une ligne rouge que beaucoup de Français ne sont pas prêts à accepter.


En France mieux vaut être sénateur ou député à 10 000 euros pas mois que malade chronique à 1200 euros mensuels, au moins on ne cherche pas à se faire de l’argent sur notre dos !!!!