Heures creuses : ce changement qui pourrait coûter cher dès l’automne 2025

Faîtes des économies avec Linky. @Adobe

Les consommateurs français adeptes des heures creuses vont devoir modifier leurs habitudes. Derrière une évolution discrète, c’est tout un modèle de consommation qui va être transformé dans les prochains mois.

Un modèle historique remis en question

Créé il y a plus d’un demi-siècle, le système d’heures creuses a permis à près de 40 % des foyers français de bénéficier de tarifs avantageux en décalant leur consommation électrique. Lave-linge nocturne, chauffe-eau différé : des réflexes devenus automatiques pour réaliser des économies.

Mais cette stratégie va devoir s’adapter. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a confirmé une refonte profonde des plages horaires. Loin d’être anodine, cette décision va rebattre les cartes pour plusieurs millions d’usagers.

De nouvelles plages horaires à intégrer

À partir de l’automne 2025, les plages d’heures creuses ne seront plus exclusivement nocturnes pour de nombreux abonnés. Pour certains, des créneaux l’après-midi, entre 11 h et 17 h, seront introduits.

La CRE précise que, selon la saison, les horaires différeront : en hiver, les heures creuses se concentreront « au cœur de la nuit », tandis qu’en été elles seront « réparties en deux périodes, l’après-midi et la nuit ».

Découvrez aussi :  Impôts 2025 : ces dépenses que vous pouvez déduire et que trop de Français oublient

3,6 millions de foyers seront concernés dès la première phase de déploiement.

Des contraintes imposées par le réseau

À noter que les consommateurs ne pourront plus choisir leurs plages horaires. La CRE explique que « celles-ci seront déterminées par le gestionnaire du réseau afin de tenir compte de l’utilisation locale des réseaux et éviter d’éventuels travaux de renforcement ».

Autre nouveauté : chaque client bénéficiera d’un minimum de cinq heures creuses consécutives pendant la nuit, mais seulement trois heures supplémentaires possibles l’après-midi, comme l’indique la Commission.

Un impact économique encore incertain

La réforme ne vise pas uniquement à mieux répartir la consommation d’électricité : elle ambitionne également de maîtriser les coûts pour les clients. Selon l’autorité de régulation, « cette évolution pourra induire à moyen terme une facture maîtrisée pour les clients concernés, non seulement grâce aux économies permises sur les investissements liés au réseau et sur les coûts de production, mais également grâce à des usages plus nombreux positionnés sur les heures les moins chères ».

Découvrez aussi :  Comment l’État dépense nos impôts ?

Le basculement commencera en novembre 2025 et se poursuivra jusqu’en 2027.

Pour les particuliers, l’enjeu sera de revoir leur organisation domestique… ou de voir leur facture d’électricité grimper.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *