Pour 10 millions de foyers, la note va devenir plus salée, dès le 1er juillet 2024. Raison, montants, foyers concernés… on vous explique.
La mauvaise nouvelle est tombée cette semaine : 10 millions de foyers français vont être touchés par la hausse du prix du gaz. Elle sera même de 11,7 % en moyenne selon la CRE (Commission de régularisation de l’énergie).
Si ce tarif réglementé reste indicatif, il est en général suivi par les fournisseurs d’énergie qui ont déjà, pour certains, averti leurs clients via un courrier en mai.
Pourquoi cette hausse ?
Cette augmentation des tarifs est la conséquence de la hausse des prix de gros, et d’une revalorisation du réseau de distribution. À cela, s’ajoute une baisse de 20 % de la consommation des ménages français entre 2021 et 2023.
« On assiste à la sortie progressive des énergies fossiles, détaille Jacques Percebois, économiste de l’énergie pour Ouest France. Certains abonnés passent à l’électricité. En attendant, ceux qui restent au gaz sont moins nombreux, mais ils doivent supporter les coûts. »
Quelle hausse ?
Mais le prix préconisé est inférieur à 3,5 % à celui au 1er janvier 2024 alors que les marchés sont moins hauts qu’en 2022 avec le bouclier tarifaire.
De combien la facture des Français va augmenter ? Ouest France détaille : pour le mois de juillet, le prix repère augmente pour l’abonnement et pour le kilowattheure. Le premier passe de 257 € à 277 €, et le second passe de 91 €/MWh en juin à 103 €/MWh en juillet.
Au final, la hausse mensuelle pour un ménage facturé à 124 € mensuel, verra + 8,10 € dus au coût de la distribution (55 %) et + 5,80 € à la hausse des prix sur les marchés de gros (37 %). Ce qui donne au final une note plus salée de + 14,80 €.
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