Le monde de l’épargne est en perpétuelle évolution, cherchant à conjuguer rentabilité financière et responsabilité environnementale. Dans cette optique, l’annonce d’une nouvelle forme de placement, le « plan d’épargne avenir climat » (PEAC), suscite un intérêt croissant. Destiné en particulier aux jeunes générations, ce dispositif allie l’objectif d’une épargne performante à celui d’un investissement respectueux du climat.
Présentation du plan d’épargne avenir climat
Le PEAC, qui sera accessible à partir du 1er juillet 2024, se présente comme une alternative pour les moins de 21 ans souhaitant épargner tout en contribuant au financement de projets bas carbone. Un décret récent inscrit cette option d’épargne dans le cadre judiciaire, reflétant l’engagement de l’État en faveur du développement durable et de la transition énergétique.
Cette avancée s’inscrit dans la logique de la loi sur l’industrie verte, promulguée quelques mois auparavant, ciblant une production industrielle plus propre et une réduction significative des délais d’implantation d’usines dans des secteurs stratégiques comme l’éolien ou le photovoltaïque.
Les modalités d’adhésion au PEAC
Pour ce qui est des conditions d’accès au PEAC, le montant maximal des versements est fixé à 22 950 euros, et l’épargne sera bloquée pendant au moins cinq ans, ou jusqu’à la majorité du bénéficiaire. Si un engagement d’ouverture avant l’âge de 13 ans a été pris, la liquidité des fonds sera assurée à sa majorité, permettant une flexibilité partielle ou totale. Cependant, tout retrait initial rendra impossible tout nouveau versement.
Les autorités exigent le consentement des tuteurs légals pour l’ouverture d’un PEAC et, afin d’assurer une bonne gouvernance, chaque enfant ne pourra posséder qu’un seul PEAC.
Les avantages financiers du PEAC
La rémunération avantageuse du PEAC est l’un de ses attraits majeurs. Bien que le taux ne soit pas fixe et dépende de la stratégie d’investissement des institutions distributrices, le ministère de l’Économie et des Finances a laissé entendre que le rendement serait ‘supérieur’ à celui du Livret A, offrant ainsi un potentiel attractif pour les épargnants. En outre, les gains accumulés ne seront soumis ni à l’impôt sur le revenu ni aux prélèvements sociaux, accentuant ainsi l’intérêt financier de ce véhicule d’épargne.
Pour conclure, ce nouveau dispositif d’épargne créé dans un esprit de soutien à des projets durables présente à la fois un moyen de sécuriser l’avenir financier des jeunes tout en participant activement à la lutte contre le dérèglement climatique. La mise en place de ces produits financiers montre une prise de conscience et un engagement croissant pour une économie plus verte et responsable.