C’est une disparition qui se fait sans fracas, mais pas sans conséquences : dans quelques jours, cette banque cessera définitivement d’exister. Et pour près de 700 000 clients, il est grand temps de vérifier que tout est en ordre.
Une disparition qui se fait dans le calme… mais pas sans conséquences
Pas de file d’attente devant les agences, ni de ruée vers les guichets. Il faut dire que cette banque n’en avait pas. Entièrement numérique, sans aucun bureau physique, elle avait misé sur une expérience en ligne simplifiée, des tarifs bas, et une carte bancaire gratuite.
Lancée en 2019, cette banque avec l’ambition de séduire une nouvelle génération de clients, elle visait le million d’usagers. Elle n’en aura conquis qu’un peu plus de 675 000. Un objectif non atteint, des pertes financières persistantes, et une rentabilité introuvable… la décision de fermer a été prise discrètement, en fin d’année dernière.
Ce que les clients doivent vérifier avant le 1er juillet
La clôture définitive aura lieu dans quelques jours. Si vous possédez encore un compte actif, il est impératif de s’assurer que votre argent a été transféré. Une fois la fermeture effective, toute récupération de fonds ou d’informations risque de devenir longue et compliquée.
Même pour ceux qui ont déjà migré vers une autre banque, certains points doivent être vérifiés :
- Vos prélèvements automatiques (eau, électricité, abonnements…) sont-ils bien liés à votre nouveau RIB ?
- Tous vos virements entrants arrivent-ils à la bonne adresse ?
- Votre ancien compte affiche-t-il encore un solde non transféré ?
Un simple oubli peut suffire à provoquer un rejet de paiement ou un incident bancaire.
Deux choix, mais une seule urgence : ne pas attendre
Les clients ont eu le choix :
- Soit rejoindre la banque mère à l’origine du projet, avec à la clé une petite prime de bienvenue ;
- Soit partir chez le concurrent de leur choix, en toute liberté.
Mais dans les deux cas, ce n’est pas le changement de banque qui pose problème. C’est l’inertie. Ceux qui ont négligé les démarches sont aujourd’hui à quelques jours de perdre l’accès à leur argent.
Une fermeture parmi d’autres dans un marché en mutation
Cette disparition ne fait que confirmer une tendance de fond. En quelques mois, plusieurs banques 100 % en ligne ont mis la clé sous la porte ou cédé leurs activités. Trop peu rentables, trop fragiles face aux grands groupes, elles peinent à durer malgré leur succès initial.
Ici, l’enseigne concernée n’est autre que Ma French Bank, la néobanque lancée par La Banque Postale. Elle fermera définitivement ses portes le 1er juillet 2025.
Ce qu’il faut retenir
Agissez maintenant. Si vous avez été client de Ma French Bank, ne supposez pas que tout est en ordre. Vérifiez vos comptes, vos prélèvements, vos virements. Après le 1er juillet, il sera bien plus difficile de rattraper un oubli.
my french
une passoire pour les pirates informatiques et les voleurs
bravo pour la disparition