Dans le paysage bancaire français, de nouveaux DAB (Distributeurs automatiques de billets) ont fait leur apparition. Caractéristiques, nouveautés… à quoi servent ces nouvelles machines ?
Cash services, la marque de 2SF, la société de services fiduciaires, fait une entrée remarquée sur le marché français. Leurs modèles phares sont des distributeurs automatiques de billets, sans enseigne bancaire visible dessus et avec des services mutualisés entre plusieurs banques. Pour réduire les coûts.
Pas de changement pour l’utilisateur
C’est le concept adopté par quatre grandes banques françaises : Société Générale, BNP Paribas, Crédit Mutuel et CIC. Vos habitudes ne seront pas bousculées, si l’on en croit un utilisateur régulier du côté de Montreuil (93) : « C’est pareil, ça ne change rien ».
Au moment où vous insérez votre carte de crédit, les menus à l’écran n’affichent pas le nom d’une banque et vous avez alors accès aux principaux services de votre établissement. C’est à ce moment que votre interface client personnalisée apparaît. L’utilisateur peut alors retirer du liquide ou effectuer d’autres opérations.
Déjà plus d’une centaine de distributeurs de ce nouveau type ont été installés un peu partout en France, révèle MoneyVox. Et c’est un objectif de 10 000 machines qui devrait être atteint à l’horizon 2026 pour 7.000 lieux en France.
Attachés au liquide
Mais la France se dirige en parallèle de plus en plus vers des « déserts bancaires », des endroits où il faut faire plusieurs kilomètres pour trouver un distributeur. Car leur nombre a baissé de 30 % pour les établissements historiques, bien que les Français soient particulièrement attachés aux espèces.
Lueur d’espoir, le marché de la distribution automatique de billets attire de nouveaux acteurs en France : le géant de la banque en ligne anglais Revolut teste des machines à reconnaissance faciale, tandis que La Poste a expérimenté un fourgon itinérant avec un distributeur dedans.