Dans un contexte économique fluctuant, la consommation des ménages français affiche de nouveaux contours. Les récentes statistiques de l’Insee mettent en lumière une contraction notable des dépenses en octobre, avec des dynamiques sectorielles contrastées. Cet article propose un décryptage des derniers mouvements de consommation, soulignant les secteurs les plus impactés et leurs perspectives.
Recul significatif de la consommation des ménages
Les données de l’Insee révèlent un repli de la consommation des ménages en France de 0,9% en octobre par rapport au mois précédent, après une période de stabilité en septembre. Ce recul s’expliquerait en partie par une révision à la baisse des dépenses en biens pour septembre, les maintenant à un taux inchangé de 0,0%.
Parmi les secteurs touchés, la consommation alimentaire enregistre une chute de 1,5%, contrastant avec une hausse de 1,2% en septembre. Le repli se concentre notamment sur les dépenses pour les boissons et divers produits agricoles de base, y compris le riz et la farine, ainsi que pour les poissons transformés. L’achat de tabac connaît également un déclin de 1,7% après une augmentation préalable de 1,4%.
L’énergie et les biens durables : une évolution divergente
Observant la tendance des dépenses énergétiques, on note une nouvelle diminution de 2,5%, faisant suite à un recul déjà marqué de 1,3% précédemment. L’Insee suggère que cette baisse serait principalement liée à une consommation moindre en électricité et en gaz, probablement influencée par des conditions météorologiques plutôt douces pour la saison.
En revanche, la consommation de biens fabriqués montre une légère reprise de 0,4% après une baisse de 0,4% en septembre. Les biens durables s’illustrent par une augmentation plus marquée, à 0,5% après une baisse similaire. Cette hausse est notamment soutenue par une progression notable des achats de voitures neuves.
Les dépenses en habillement-textile connaissent également une hausse modeste de 0,5% en octobre. Cette croissance est toutefois tempérée par un repli dans le secteur des chaussures et du cuir. Enfin, la catégorie “autres biens fabriqués” reste quasiment stable, avec une progression marginale de 0,1% après une légère contraction de 0,2%.