Leurs conditions de versement vont changer et certains bénéficiaires ne pourront plus les recevoir. Voici ce qu’il faut savoir.
Pour les jeunes parents, les aides familiales versées par la Caf sont d’une aide précieuse, notamment lors de l’arrivée d’un enfant.
De nouvelles conditions d’attribution
Au 1er avril 2024, ces aides ont été augmentées de 4,6 % par rapport à l’année précédente, compte tenu de l’inflation.
Mais c’est un décret paru au Journal officiel du 21 avril 2024 qui va changer la donne : ces aides vont changer de conditions d’attribution et certains bénéficiaires pourraient être exclus du nouveau dispositif.
Résider neuf mois en France
Dans le détail, dès le 1er janvier 2025, il faudra résider en France au moins neuf mois pour pouvoir toucher ces prestations, au cours de l’année civile. Contre six mois auparavant.
Une mesure qui vise à contrôler les éventuels fraudeurs.
Le minimum vieillesse est particulièrement concerné et les neuf mois de résidence ne doivent pas être consécutifs, et il n’y a aucune condition de nationalité.
Voici en détail, les prestations familiales concernées :
– La prestation d’accueil du jeune enfant
– Les allocations familiales versées dès la naissance du deuxième bébé
– L’allocation de soutien familial
– L’allocation journalière de présence parentale
– Le complément familial (dès 3 enfants)
– L’allocation de rentrée scolaire
– L’allocation de logement régie par les dispositions du livre VIII du code de la construction et de l’habitation
– L’allocation d’éducation de l’enfant handicapé
– L’allocation forfaitaire versée en cas de décès d’un enfant
Toutes les aides ne sont pas cependant concernées par ce décret, comme la protection universelle maladie (Puma) qui permet d’être pris en charge pour les frais de santé.