L’assurance-vie revêt de nombreuses facettes selon les versements qui y ont été affectés. Pour cette déclaration d’impôts 2023, en cas de retrait d’argent au cours de l’année 2022, plusieurs cas sont à vérifier. On vous explique.
1. Assurance-vie : un avantage fiscal au bout de 8 ans
L’intérêt d’ouvrir rapidement un contrat d’assurance-vie est qu’il est moins taxé au bout de 8 ans de détention. À ce moment-là, ce sont 4.600 € qui sont défalqués de votre déclaration, ou 9.200 € pour un couple. Et ce, tous les ans, sur la part de gain de votre retrait.
2. Assurance-vie : les intérêts de 2022 sont-ils taxés ?
Le fisc considère l’assurance-vie comme une enveloppe fiscale. S’il n’y a pas eu de retrait, ou de rachat de contrat, partiel ou total, il n’y a rien à déclarer !
3. Dans quel cas les revenus de l’assurance-vie sont taxés ?
En cas de rachat en 2022, le Trésor public taxe les gains tirés de l’assurance-vie au moment de votre retrait. Le fisc sépare dépôts et plus-value pour calculer l’impôt sur le revenu. Le calcul sera uniquement fait sur la plus-value réalisée.
4. Assurance-vie : une « flat-tax » à ne pas négliger
La « flat-tax » est l’autre nom du prélèvement forfaitaire unique (PFU) : il contient 12,8% d’impôt sur le revenu + 17,2% de cotisations sociales. Depuis 2018, ce régime fiscal simplifié concerne les rachats sur les versements effectués sur les assurances-vie depuis le 27 septembre 2017. Le fisc fera son calcul à la fois sur l’ancienneté de votre contrat (plus ou moins 8 ans) et en fonction de vos versements (avant ou à partir du 27 septembre 2017) pour pouvoir bénéficier de cette « flat-tax ».
5. Assurance-vie : avec ou sans forfait libératoire ?
Au moment du retrait, vous avez dû indiquer à votre assureur votre choix fiscal. Le prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) de 7,5 % vous est déduit sur votre retrait. Si vous avez renoncé au PFL, vous serez soumis à une imposition au barème après abattement.