Une bonne nouvelle qui va toucher 1,5 million de Français.
Un élargissement de l’épargne salariale
C’est une aubaine pour les employés des petites et moyennes entreprises (PME) : la législation évolue en leur faveur en matière d’épargne salariale. A partir de 2025, les sociétés employant entre 11 et 49 salariés et générant des profits devront instaurer un dispositif de partage des bénéfices, tel qu’une prime ou une participation. Cette expérimentation, d’une durée de cinq ans, pourrait bénéficier à quelque 1,5 million de salariés français qui s’ajouteraient aux 11 millions déjà concernés par l’épargne salariale dans le pays.
Bénéfices pour les salariés et levier pour les employeurs
Si ces entreprises n’ont pas l’obligation de verser un montant précis, cette mesure pourrait les inciter à utiliser l’épargne salariale comme un moyen d’attirer et de fidéliser les talents. Marie-Noëlle Auclair, experte dans le domaine, souligne que c’est une démarche positive pour inciter des sociétés rentables mais non contraintes par la loi précédente, à partager leurs bénéfices avec leurs employés.
Avantages et défis de l’épargne salariale
L’épargne salariale est un outil permettant une meilleure répartition des profits au sein d’une entreprise et engendre des avantages fiscaux pour les salariés. Toutefois, cette réforme représente un défi pour les petites entreprises qui devront s’adapter aux nouvelles obligations. En outre, cet effort législatif vise à réduire l’écart entre les employés des grandes entreprises, habitués à percevoir régulièrement des bonus, et ceux des PME.
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