Le secteur de la rénovation énergétique vient de connaître des ajustements importants concernant les aides étatiques octroyées aux propriétaires désireux de rénover leur habitat. Avec l’évolution constante des politiques publiques en matière d’efficacité énergétique, il est essentiel de rester informé des dernières actualisations pour mieux planifier ses projets de rénovation.
MaPrimeRénov’: modifications significatives des aides
Depuis le début du mois d’avril, des changements majeurs ont été apportés aux subventions MaPrimeRénov’, une aide gouvernementale dédiée à la rénovation énergétique des logements. Les montants alloués à l’installation de systèmes de chauffage écoresponsables ont été revus à la baisse. D’après une information de TF1 Info, les subventions pour les équipements comme les chaudières ou poêles à bois ont été réduites d’environ 30%. Ainsi, une aide qui s’élevait auparavant à 2 500 euros pour l’implantation d’un poêle à bois chez les ménages les plus modestes a été ramenée à 1 800 euros, et de 2 000 à 1 500 euros pour les ménages aux revenus légèrement supérieurs.
Nouvelles facilités prévues pour les demandeurs
Bien que cette réduction des aides puisse sembler contraignante, le ministère de l’Économie et des Finances annonce quelques simplifications procédurales qui prendront effet à partir du 15 mai. Il ne sera plus obligatoire de fournir un diagnostic de performance énergétique (DPE) pour les demandes concernant MaPrimeRénov’ lorsqu’il s’agit d’interventions isolées en métropole. Cette mesure temporaire permettra aux propriétaires de se concentrer sur une seule amélioration significative, comme l’isolation thermique, sans l’exigence préalable de changer de mode de chauffage.
Néanmoins, les propriétaires de logements mal classés en termes de performance énergétique, étiquetés F ou G, devront s’engager dans des rénovations plus globales avant mi-mai. À partir de cette date, il sera également permis de présenter un compromis de vente lors de la demande d’aide, mais un justificatif de propriété deviendra nécessaire pour recevoir le versement final.
En dépit de ces assouplissements, il convient de noter que certains travaux restent conditionnés à la réalisation simultanée d’améliorations complémentaires. Par exemple, les chantiers de ventilation ne seront subventionnés que si des travaux d’isolation thermique, tels que l’isolation des murs par l’extérieur, sont effectués en parallèle. De surcroît, l’appel à un accompagnateur agréé pour la certification des travaux demeure impératif si l’on souhaite bénéficier du reclassement dans le nouveau dispositif du DPE.
Cette restructuration des aides liées à MaPrimeRénov’ illustre la volonté gouvernementale de continuer à promouvoir la rénovation énergétique tout en adaptant son soutien financier aux contraintes budgétaires. Il est conseillé aux propriétaires de rester vigilants aux évolutions de ces aides et de se référer aux sources officielles pour toute démarche de demande de subvention.