Le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, s’appuyant sur les informations divulguées par Bruno Le Maire le 27 septembre dernier, a annoncé une augmentation significative des minimas sociaux à compter du 1er avril pour contrer les effets de l’inflation. Ces ajustements affecteront plusieurs aides, y compris l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH).
Revalorisation des aides sociales
Le détail de l’augmentation a été dévoilé lors d’un entretien avec le magazine Capital et concerne les allocations telles que l’AAH, le RSA, l’ASPA, ainsi que d’autres prestations sociales. Il est indiqué que ces revalorisations prennent en compte l’augmentation significative du coût de la vie. Les nouvelles valeurs doivent contribuer à alléger la charge financière des bénéficiaires.
Nouveau montant de l’AAH dès avril
À partir du mois d’avril, l’AAH verra son montant mensuel porter à 1 016 euros, contre 917,37 euros auparavant, profitant ainsi d’une hausse de 4,6 %. Ce changement impactera notamment les personnes sans aucune autre source de revenu. Pour ceux qui perçoivent déjà une pension ou des salaires, le montant de leur AAH sera ajusté en conséquence comme détaillé dans notre guide sur le montant de l’AAH.
Éligibilité et versement de l’AAH
L’octroi de l’AAH dépend de plusieurs critères définis par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Les conditions incluent le taux d’incapacité, l’âge minimum requis ainsi que les plafonds de ressources basés sur le revenu net catégoriel de l’année n-2. Il est à noter que le versement de l’AAH est réalisé à terme échu, le 5 de chaque mois, et ce pour une durée minimale d’un an.
Autres prestations et leur augmentation
D’autres allocations, telles que l’ASPA, l’ASI ou la prime d’activité, bénéficient d’une revalorisation similaire de 4,6 %. Chaque aide présente des spécificités et des conditions d’éligibilité distinctes, rendant nécessaire la consultation des détails fournis par les autorités compétentes et les organismes payeurs.
Implications de la revalorisation
Malgré cette augmentation, les montants demeurent en-deçà du seuil de pauvreté, établi à 1 102 euros par mois pour une personne seule en 2024. Ce déséquilibre entre les aides et le coût de la vie réel suscite de nombreuses réactions de la part d’associations et de syndicats qui exigent une revalorisation adéquate. Par ailleurs, l’avenir des prestations sociales pourrait être sujet à des restrictions budgétaires, conséquence des différentes mesures d’économie envisagées par le gouvernement pour l’année 2025.