En pleine phase d’apaisement de l’inflation, de nouvelles statistiques indiquent une décélération notoire des prix à la consommation en France. Tirée par une baisse significative des tarifs énergétiques et des services, cette diminution se révèle être la plus marquante depuis plusieurs mois.
Un ralentissement marqué des prix énergétiques
Selon les chiffres récents, l’inflation a ralenti à 3,4% sur un an en novembre, contre 4% en octobre et 4,9% en septembre. Il semble que cette décélération soit principalement attribuable à un ralentissement du coût des services et de l’énergie. L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) précise ainsi que les prix de l’énergie ont connu une hausse plus modérée de 3,1% sur un an en novembre, en net repli par rapport à l’augmentation de 5,2% observée en octobre.
Les services et les produits manufacturés suivent la tendance
Les services affichent également une croissance ralentie, avec des tarifs en hausse de 2,7% sur un an en novembre, contre 3,2% le mois précédent. Il en va de même pour les produits manufacturés, dont la progression des prix est passée de 2,2% à 1,9%.
L’alimentation entre hausse et ralentissement
Concernant l’alimentation, bien que l’inflation ait légèrement ralentie dans son ensemble, passant de 7,8% en octobre à 7,6% en novembre, les produits frais se démarquent avec une augmentation soutenue de 6,6% sur un an. Ce contraste s’explique par un ralentissement marqué de l’inflation sur les autres catégories de produits alimentaires, qui est passée de 9,1% en octobre à 7,8% en novembre.
Ces données économiques s’inscrivent dans un contexte global d’atténuation des tensions inflationnistes et reflètent les efforts continus des autorités pour stabiliser l’économie et préserver le pouvoir d’achat des ménages.