C’est ce 30 juin 2023 que le tarif réglementé du gaz disparaît en France. Avec la crainte pour le consommateur de voir sa facture exploser dès le 1ᵉʳ juillet. Explications.
Fin du tarif réglementé du gaz : « Les prix sont revenus à la normale »
La nouvelle semble tomber comme un coup de massue pour de nombreux ménages français en ces temps d’inflation : la fin du tarif réglementé (TVR) du gaz a été actée par le gouvernement pour le 30 juin 2023 pour qui « il n’y a plus de raison d’avoir un bouclier, car les prix sont revenus à la normale », a souligné le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, en avril dernier. Dans la foulée, le bouclier tarifaire pour le gaz prendra fin en décembre 2023.
Emmanuelle Wargon, la présidente de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), a détaillé le contexte actuel pour MoneyVox : « En ce moment, on n’a même pas besoin du bouclier tarifaire parce que les prix sont bas. Ils sont bas pour la fin de l’année, ils sont bas pour l’année prochaine. (…) Le gaz sera bien couvert jusqu’à la fin de l’année, mais simplement ce sera une application théorique ».
Fin du tarif réglementé du gaz : l’État veille
Pour appuyer son propos, il faut noter que le prix du mégawattheure de gaz naturel livré pour 2024 en France s’échange maintenant à des prix 6 à 8 fois inférieurs de ceux de fin août 2022. C’est une bonne nouvelle pour les finances publiques et le gouvernement : le bouclier tarifaire a coûté 11 milliards € en 2022 pour geler la hausse de prix du gaz. À cela, il faut ajouter les milliers de chèques énergie envoyés aux foyers les plus modestes.
Comme le bouclier tarifaire peut se comparer plus à une subvention qu’à un blocage des prix, la disparition du tarif réglementé du gaz ne devrait pas avoir d’impact sur le bouclier tarifaire. L’État pourra toujours imposer des prix planchers aux fournisseurs si les prix du gaz venaient de nouveau à flamber.
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