Un récent rapport de la Cour des comptes publié le 9 janvier dernier donne des pistes pour alléger le budget de l’État. Des avantages fiscaux sont dans le viseur.
Ces derniers temps, toutes les propositions pour que l’État fasse des économies sont bonnes à prendre. Dans un rapport publié ce jeudi 9 janvier 2025, la Cour des comptes apporte sa “contribution à la revue des dépenses publiques en vue des projets de lois de finances 2025 et 2026“.
Des crises passées ?
Derrière, cet intitulé, ce sont bien des mesures fiscales qui sont la cible des Sages, afin de réaliser des économies. Car comme le souligne le rapport, “plusieurs de ces mesures continuent de peser sur le budget de l’État, alors que les crises qui les justifiaient sont globalement résorbées“.
Au premier rang des avantages fiscaux figure notamment les indemnités du barème kilométrique. C’est un avantage que peut choisir le contribuable, lorsqu’il déclare ses impôts au réel, plutôt que l’abattement forfaitaire de 10 %.
Capital rappelle que les barèmes ont été révisés de 10 % en 2022 et 5,4 % en 2023. Le rapport des Sages estime que cela “excède les effets de celle du prix des carburants sur la même période”.
Mais aussi que “des études sur le coût d’utilisation des véhicules montrent que le barème fiscal fixé en 2022, donc après la hausse de 10 %, dépasse de 47 % à 121 % le coût réel d’utilisation”.
La Cour des comptes recommande donc de baisser de 14 % le barème kilométrique en 2025.
Les gardes d’enfant dans le viseur
Autre cible de la Cour des comptes : le crédit d’impôts pour la garde d’enfants. Il concerne les enfants de mois de six ans, confiés hors domicile.
Là aussi, les avantages fiscaux sont jugés excessifs : “Ce crédit d’impôt a vu son coût augmenter de 274 millions d’euros (+ 22 %) entre 2022 et 2023 et de 110 millions d’euros (+ 6,7 %) en 2024 pour atteindre 1,72 milliard d’euros”.
Les Sages recommandent de revenir à un plafond de 2.500 €, soit 1.250 € de crédit d’impôt. Ce qui permettrait de réaliser une économie de près de 200 millions € pour l’État.
Peut-on arrêter de taper sur la “basse classe” comme le dit fort et haut notre cher président Mr MACRON. Ne serait-il pas plus judicieux de réduire le train vie de notre cher président et celui de son épouse ainsi que celui de tous ces ministres qui ne servent on ne sait trop à quoi ? On pourrait diminuer de moitié le nombre de tous ces gens et en plus diminuer leurs revenus. Là il y a des des millions voir des milliards à gagner. Pourquoi toujours taper sur les plus démunis ?
Pourquoi toujours augmenter les taxes, impôts et csg, et si ces “gouvernant” diminuaient enfin les dépenses …..