Une démarche toute simple, mais obligatoire, peut avoir des conséquences financières négatives pour des millions de Français. Découvrez ce qu’il ne faut surtout pas oublier.
Les salariés du secteur privé cotisent pour l’Agirc-Arrco tout au long de leur carrière. Il permet de bénéficier, à la retraite, d’une pension complémentaire en plus de celle de base versée par la Sécurité sociale.
En France, ce sont aujourd’hui 13 millions de personnes qui sont concernées par ce régime et nombreux d’entre eux négligent une déclaration administrative qui pourrait leur coûter cher.
Source de revenus
Rappelons que la retraite se compose d’un régime de base (CNAV), celui de la Sécurité sociale. Il est ensuite complété par les régimes complémentaires comme celui de l’Agirc-Arrco qui se transforme à l’arrêt de la carrière en source de revenus supplémentaires à ne pas négliger.
C’est l’employeur et l’assuré qui cotisent à la complémentaire, selon le nombre de trimestres travaillés. En revanche, il y a un système de points qui définit le montant de la pension.
Ne pas oublier de déclarer
Et oublier ce formulaire, peut vous faire perdre des euros : ce document n’est autre que la “Déclaration de ressources pour les allocations de retraite complémentaire”.
Si la majorité des affiliées l’oublient, il s’agit bien d’une déclaration à effectuer annuellement. Elle permet aux caisses de vérifier que les bénéficiaires respectent toujours les conditions de revenus.
Autrement dit, c’est un contrôle obligatoire trop souvent oublié. Car des plafonds de ressources maximums sont à respecter, ce que l’Agirc-Arrco veut vérifier.
Pour faire cette déclaration, rendez-vous sur votre espace en ligne de l’Agirc-Arrco qui présente un accompagnement détaillé pour déclarer vos ressources. Des agents de l’organisme sont aussi disponibles en agence ou au téléphone pour vous assister : 0 970 660 660 (Appel non surtaxé).