Plusieurs milliers d’euros sont réclamés par les notaires lors d’une succession. Voici comment économiser ces frais.
Avec la peine que l’on ressent lors de la perte d’un proche, il y a aussi toute une panoplie de démarches administratives à effectuer. Elles sont fastidieuses. Dans la plupart des cas, ces tâches incombent à un notaire.
Mais il est à noter que le notaire n’est obligatoire que dans deux formalités seulement : l’établissement de l’acte de notoriété qui dresse la liste des héritiers et leur part d’héritage ainsi que le transfert de propriété lors de la liquidation de la succession, avec l’inscription des nouveaux propriétaires au fichier immobilier des services fiscaux.
Évitez les litiges
Mais en pratique, les héritiers préfèrent aussi laisser la tâche au notaire d’envoyer la déclaration de succession aux impôts, afin d’éviter tout litige.
Mais le recours à un notaire n’est pas obligatoire. Il est tout à fait possible de remplir la déclaration de succession soi-même. Elle comporte l’identité complète et les adresses des intéressés (défunts, héritiers), le détail de l’actif et du passif ainsi que la part de chaque héritier et les droits lui incombant.
Effectuez une simulation en ligne
Consultez la notice fiscale 2705-SD, qui vous aidera à mieux compléter les étapes de la succession. La part de chaque héritier est soumise aux droits de succession, après l’abattement prévu par la loi. Des outils de simulation en ligne des services fiscaux rendent cette étape aisée.
Le formulaire doit ensuite être signé et envoyé aux services fiscaux compétents. N’oubliez pas de régler les droits de succession et de demander le bon RIB au fisc.