Lydia l’entreprise qui aconquis le marché des paiements entre particuliers, s’aventure maintenant dans le domaine bancaire avec des propositions innovantes.
Une nouvelle ère bancaire avec Sumeria
Alors que le secteur bancaire est conçu depuis des siècles autour des dépôts et des prêts, un vent de modernité souffle avec l’arrivée de Sumeria. Cette nouvelle entité lancée par Lydia Solutions se présente comme une banque numérique avant-gardiste. Selon Cyril Chiche, président de Lydia Solutions, cette nouvelle banque offre un compte courant aussi efficient “que les autres services numériques”.
Les objectifs à court et moyen terme
Avec l’ambition de devenir un acteur central dans le monde bancaire numérique, Lydia projette d’investir près de 100 millions d’euros et de renforcer son équipe en recrutant 400 nouveaux collaborateurs dans les trois prochaines années. Ce développement vise également à étendre le portefeuille client de l’entreprise à 5 millions d’ici peu. Malgré un statut de licorne acquis en 2021, Lydia est encore loin d’être rentable, mais elle envisage de changer la donne d’ici 2025.
Revirement vers une stratégie plus focalisée
Lydia a récemment revu sa stratégie, se réorientant vers une approche plus concentrée autour du compte courant. Cette décision fait suite à des résultats mitigés dans ses offres diversifiées précédemment élargies, telles que les comptes courants et solutions d’épargne. Rebaptisée en Lydia comptes, l’application a déjà séduit environ 2 millions de clients bancaires.
Positionnement concurrentiel et offres novatrices
Dans un marché hyper concurrentiel, où des acteurs tels qu’ING France, Orange Bank et Ma French Bank ont récemment quitté la scène, Sumeria cherche à se démarquer en proposant une rémunération sur les comptes courants, une initiative peu commune en France. Tous les détenteurs d’un compte chez Sumeria bénéficieront d’un taux brut de 2 % par mois, avec un taux promotionnel de 4 % les quatre premiers mois suivant l’ouverture du compte.
Défis à surmonter et perspectives d’avenir
Cette audace de rémunérer les comptes courants pourrait s’avérer risquée si l’entreprise ne parvient pas à diminuer suffisamment ses coûts opérationnels. D’autant plus que gagner la confiance en tant que banque reste un défi, surtout quand le service client des néobanques est souvent sujet à critiques.