C’est une situation courante de la vie que vous avez peut-être vécue et qui donne droit à des trimestres gratuitement cotisés pour la retraite. Voici les règles à suivre pour les obtenir…
Avec les réformes successives des systèmes de retraite qui se sont succédé, la compréhension de certains systèmes pourtant essentiels peut paraître compliqué.
C’est le cas de « trimestres gratuits » que l’on appelle aussi « trimestres assimilés ». Ils sont accordés sans avoir besoin de donner rien en échange.
Ils sont différents des « trimestres cotisés » qui sont générés par votre activité professionnelle.
Plusieurs cas
Et pour avoir des trimestres gratuits, plusieurs situations se présentent à vous :
- Invalidité
- Service militaire
- Chômage
- Naissance ou adoption d’un enfant (donne droit à 8 trimestres supplémentaires pour la retraite sans cotiser. Soit 4 trimestres pour la maternité ou l’adoption et 4 autres pour l’éducation).
Ce dernier cas concerne de nombreuses personnes en France, mais ses modalités de validation restent mal connues. Et il ne concerne pas uniquement les femmes.
Il faut faire certaines démarches dans un temps imparti pour avoir ces trimestres gratuits.
Changement après 2010
Avant 2010, les trimestres gratuits liés à la naissance ou à l’adoption d’un enfant ont été attribués automatiquement. Mais exclusivement à la mère biologique ou adoptive.
Le père peut prétendre à 4 trimestres en cas de décès de la mère avant la majorité de l’enfant (pour l’éducation) voire en cas d’adoption ou encore une éducation seulement menée par le père.
A partir de 2010, les 8 trimestres ne reviennent plus automatiqhttps://argentauquotidien.com/comment-savoir-si-jai-mes-8-trimestres-apres-la-naissance-ou-ladoption-de-mon-enfant/uement à la mère : 4 trimestres de maternité/adoption lui sont réservés, mais 4 trimestres d’éducation peuvent être partagés entre les parents.
Il faut exprimer ce choix de partage dans les 6 mois suivants le 4e anniversaire de l’enfant. En cas de non-choix exprimé, la majoration d’éducation est automatiquement accordée à la mère.
L’invalidité ne donne que très peu de droits. Mon mari était invalide à 80 %, il travaillait à mi-temps car il ne pouvait pas faire plus à la commune. Il a eu une retraite sur son mi-temps et pire pour la réversion, comme c’est un petit salaire, la retraite a été prise en charge par l’ircantec, une complémentaire. Je me retrouve avec une réversion à 11 % de sa misérable retraite car on considère qu’il n’y avait pas de régime générale.
L’employeur a pourtant bien bénéficié d’exénoration pour son emploi aidé !
SVP arrêtons de faire croire que le handicap est pris en compte.