L’État va décider de la répartition pour deux types de placements, parmi les préférés des Français.
Pour l’économie verte
La récente loi sur l’industrie verte est partie pour avoir des conséquences sur l’épargne des Français. Cette loi vise à faciliter l’implantation d’usines en France dans des secteurs clefs comme les batteries, les pompes à chaleur ou l’hydrogène décarbonée.
Si cela semble loin de l’épargne des Français, les contrats d’assurance-vie, les plans d’épargne (PER) devraient être impactés, selon des informations du journal Les Échos.
Cet arrêté devrait imposer un pourcentage minimum pour ces épargnes vertes dans certains types de produits. Cela, alors que l’assurance-vie est le placement préféré des Français, après les livrets réglementés.
Dans le détail, l’arrêté contraindrait à investir 15 % des versements dans le private equity. Ce terme concerne le financement d’entreprises non cotées en bourse, via l’achat d’actions ou d’obligations. Les sommes investies visent à développer ces PME et start-up.
Placements risqués ?
La fédération des associations de défense des épargnants pour la retraite (FAIDER) est inquiète, car selon elle, ce type de placement est risqué et peu liquide.
Les textes prévoient des planchers d’investissement échelonnés : de 4% (profil équilibré) à 8% (profil dynamique) pour l’assurance-vie, et jusqu’à 15% pour certains PER selon l’horizon de placement.
Le journal Les Echos précise que ces obligations portent sur les mandats de gestion, appelés également gestion pilotée. C’est lorsque vous confiez vos placements à des professionnels des banques.
Selon Bercy, cette loi vise à enrichir le choix d’investissement des épargnants, afin de répondre aux nouveaux besoins de financement. Le rendement profitable est aussi avancé, même si, on le voit, la FAIDER doute de cette rentabilité…