Même à la retraite, ne travaillez pas n’importe où.
Une nouvelle activité qui rabote
Au moment de la retraite on se rend compte qu’il manque des trimestres ou que les points ne sont pas complets. Pour éviter cela, jetez un coup d’œil régulier à votre relevé de carrière. Notamment pour les poly-pensionnés pour qui les erreurs sont courantes. Citons l’exemple de Marie-Thérès Gérard dont l’histoire est racontée par Capital, la retraitée ayant continué à travailler. Mais elle a vu sa pension rabotée à cause de sa nouvelle activité professionnelle.
Car depuis 2020, Mme Gérard est maire de St-Martin-de-Slencey, un petit village d’une centaine d’habitants, en Saône-et-Loire. Elle effectue bien entendu nombre de tâches au quotidien. « Je m’occupe du désherbage, du cimetière, des questions d’urbanisme, des fuites à l’église, d’un arbre qui tombe sur la route, de récupérer des chevaux… Et toutes ces activités me font perdre 208 euros brut par mois, ce n’est pas normal ! », explique-t-elle énervée. Comment cela est il possible ?Car avant d’occuper son poste de maire, elle a effectué divers emplois comme coiffeuse à domicile ou chef de nettoyage dans un collège. Le 1er janvier 2021, elle pouvait prétendre à une retraite brut de 750 € auquel s’ajoute le minimum contributif de 208 € par mois.10 000 € de pertes ?
Mais un an plus tard elle reçoit un courrier lui demandant de rembourser 3 700 € à cause de sa nouvelle activité professionnelle. En tant que maire, elle cotise à l’Ircantec, la caisse de retraite des élus. « J’estime que j’ai le droit au minimum contributif pour mes 42 ans de travail et qu’il faut décorréler la chose de mon activité d’élue », s’offusque Mme Gérard. Au cours de son mandat de maire, elle risque de perdre 10 000 € de retraite !