C’est un fléau qui pèse lourdement sur les comptes des entreprises : l’absentéisme.
Le coût indirect de ce phénomène est devenu non négligeable dans la stratégie de performance des sociétés françaises.
Impact financier de l’absentéisme : un défi pour les employeurs
Une récente étude du cabinet Spartes met en lumière une problématique financière considérable liée à l’absence des salariés. En moyenne, chaque employé absent coûte 800 € par an à son employeur, une somme qui vient alourdir les charges sociales des entreprises. La réduction de ce poste de dépense nécessite une maîtrise approfondie des coûts indirects, mais également une réflexion sur les méthodes pour récupérer les indemnités journalières liées aux arrêts maladie.
Comment les entreprises peuvent-elles faire face ?
Pour limiter les pertes associées à l’absentéisme, les sociétés doivent demander le recouvrement des indemnités journalières versées par la Sécurité sociale. Mais ces dernières peuvent être entravées par des retards de paiement ou des dossiers incomplets.
À cet égard, la subrogation apparaît comme une solution pour que les employeurs puissent récupérer les sommes dues sans passer par des démarches interminables. Il reste, toutefois, crucial de mettre en place des procédures de suivi rigoureuses afin de s’assurer que les paiements soient effectués correctement et en temps voulu.
Stratégies préventives et gestion active des arrêts de travail
Pour anticiper les arrêts de travail, il s’avère indispensable pour les entreprises d’adopter une approche préventive, incluant une meilleure gestion des maladies de longue durée. Les programmes de santé au travail et une communication fluide et transparente avec les salariés sont leurs meilleurs atouts pour atténuer les risques d’absentéisme.
De surcroît, une politique d’entreprise axée sur le bien-être des employés peut favoriser leur engagement et donc, réduire la fréquence et la durée des absences.