Pour le budget 2025, le gouvernement a identifié plus de 40 milliards € d’économies. Et l’indexation des retraites sur l’inflation avec une hausse au 1er janvier, est décalé au 1er juillet.
Les contours du projet de loi des finances 2025 commencent à être connus. Lors de son discours de politique générale, Michel Barnier a indiqué que le gouvernement visait un déficit du PIB de 5 % en 2025. Le déficit étant attendu à 6,1 % en 2024.
Il faudra pour cela procéder à un régime de 60 milliards sur les dépenses publiques l’année prochaine. Michel Barnier a dévoilé ce 1er octobre 2024 la recette pour assainir les chiffres : le projet de loi de finances orchestrera un peu plus de 40 milliards d’économies, et un peu moins de 20 milliards d’impôts nouveaux.
L’État va viser un peu plus de la moitié de l’effort d’économies, la sphère sociale et les collectivités locales se répartissant le reste.
Récupérer 3,7 milliards €
Mais une annonce emblématique de toutes ces économies est sans contexte le report de la hausse des pensions de retraite sur l’indexation de l’inflation, du 1er janvier 2025 au 1er juillet 2025. Cela permet de récupérer 3,7 milliards €.
Chaque 1er janvier, comme le Code de la Sécurité sociale le précise, les pensions de vieillesse servies par le régime général et les régimes alignés sur lui sont revalorisés « sur la base d’un coefficient égal à l’évolution de la moyenne annuelle des prix à la consommation, hors tabac, calculée sur les douze derniers indices mensuels de ces prix publiés par l’Insee ». Cela se fait en théorie.
De plus, de nombreux économistes recommandent au motif que le niveau de vie des retraités est supérieure à celui des actifs. Emmanuel Macron s’était empressé de les contredire.