Radars automatiques : vous risquez de lourdes amendes avec ces 3 nouvelles infractions

Pour 2025, les radars automatiques vont avoir de nouvelles fonctionnalités pour verbaliser les contrevenants. Ce ne sera plus uniquement la vitesse qui sera contrôlée.

C’est une petite révolution que prépare la Sécurité routière pour les conducteurs peu rigoureux. Auparavant cantonnés aux excès de vitesse, les radars automatiques vont voir leurs fonctionnalités étendues grâce à l’intelligence artificielle et de vidéosurveillance.

Nouvelles infractions

Ces mesures vont permettre d’analyser et de sanctionner des comportements sur la route qu’il était jusque-là impossible de détecter.

Concrètement, les nouveaux radars automatiques vont détecter trois infractions qui constituent des comportements courants, mais souvent dangereux.

Il s’agit tout d’abord du non-port de la ceinture de sécurité, du téléphone au volant ou encore du non-respect des distances de sécurité. Tout cela sera détecté sans intervention humaine directe.

Plusieurs centaines d’équipements

La sécurité routière précise à l’Argus, dans son programme 2025, que “selon les capacités technologiques et l’homologation nécessaire, de nouvelles infractions pourront être déployées sur plusieurs centaines d’équipements (inter-distance, non-respect du port de ceinture, téléphone tenu en main)”.

Ces infractions sont passibles d’une amende de 135 € et d’un retrait de trois points sur le permis de conduire. Les contrevenants pourront être poursuivis pour plusieurs manquements au Code de la route en même temps.

Mais cela n’est pas au goût de tout le monde : Philippe Nozière, président de l’association 40 millions d’automobilistes, dénonce un “recours à outrance du système de verbalisation automatique“.

Et de prendre un exemple qui pourrait faire beaucoup de mal : “Si un conducteur est doublé par un autre automobiliste qui se rabat sans respecter la distance de sécurité, ce pourrait être le conducteur ‘victime’ qui serait verbalisé, et non le responsable”.

Le texte de loi doit encore être approuvé par le gouvernement, qui cherche à tout prix de nouvelles entrées d’argent pour son budget 2025.

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