Alors qu’une augmentation était prévue, le gouvernement a revu sa copie. Cette hausse devait servir pour moderniser le réseau électrique.
La revalorisation du tarif d’acheminement du courant devait entraîner une hausse ce 1er août 2024. Mais la Commission de régularisation de l’énergie (CRE) a finalement annoncé qu’elle n’aurait pas lieu.
Des millions de ménages épargnés
La CRE déclare : “Les évolutions prévues ne s’appliquent pas au 1er août 2024”. Cette décision fait suite à “l’intention” du ministre chargé de l’Énergie “de ne pas procéder à la publication” au Journal officiel des délibérations sur l’évolution du tarif d’utilisation des réseaux publics de distribution d’électricité (TURPE).
Cette hausse aurait été de 4,80 % pour le tarif d’Enedis, ce qui aurait entraîné une augmentation de 1 % pour quelque 22 millions de ménages.
Au journal Le Parisien, Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Énergie, a précisé : “Cela aurait entraîné une hausse de 10 à 40 euros de la facture des Français. Alors même que les prévisions permettent d’anticiper une baisse équivalente voire supérieure dans les mois à venir”.
Des baisses l’an prochain
Nous pouvons déjà anticiper une baisse des prix de l’électricité pour l’an prochain, suit à de fortes diminutions sur le marché de gros.
Et Bruno Le Maire a annoncé une bonne nouvelle : Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, a déclaré à l’AFP : “Conformément à mon engagement, les pirx de l’électricité baisseront de 15 % en février prochain. Je refuse toute augmentation des factures en août. Les consommateurs ont droit à la stabilité et à la visibilité des prix”.
Malgré ce report, une hausse est inévitable, soulignent les spécialistes. Les travaux nécessaires à la modernisation du réseau et l’enjeu de la décarbonation de l’énergie sont incontournables.