Prêts immobiliers : Pratiquez-vous un sport qui double le coût de votre assurance?

Prêts immobiliers : Pratiquez-vous un sport qui double le coût de votre assurance?

L’accès à la propriété mobilise souvent le recours à un prêt immobilier, assorti impérativement d’une assurance emprunteur. Cependant, cette assurance peut s’avérer plus coûteuse pour certains profils de clients, notamment ceux qui pratiquent des activités sportives jugées à risque. Ceci peut entraîner une hausse significative de la prime d’assurance, et parfois même rebuter les banques à octroyer le prêt. Cet article examine l’impact de la pratique sportive sur le prix de l’assurance emprunteur et comment les adeptes de certaines disciplines peuvent néanmoins trouver une couverture appropriée.

Les pratiques sportives à l’épreuve de l’assurance emprunteur

Selon les éléments obtenus, l’assurance emprunteur peut en effet varier fortement en fonction de la pratique sportive de l’individu. Parmi les activités concernées, des disciplines telles que l’alpinisme ou la plongée sous-marine peuvent entraîner l’application d’une surprime par les assureurs. “Cette situation peut s’avérer préjudiciale à l’assuré qui pourrait voir sa pratique sportive exclue des couvertures et donc les conséquences d’un éventuel accident non couvertes,” précise l’étude du comité consultatif du secteur financier (CCSF).

Des surprimes potentiellement dissuasives

Les assurances peuvent appliquer des augmentations variant entre “5 % à 50 %” des tarifs selon le degré de risque que chaque sport représente. Une représentante de Magnolia.fr, Astrid Cousin, fait état de cas où le coût de l’assurance emprunteur a littéralement explosé en raison de la pratique de plusieurs sports à risque. Dès lors, une vigilance accrue est recommandée lors de la souscription à une assurance emprunteur, surtout pour ceux dont la pratique sportive est régulière et intense.

Stratégies pour gérer les surprimes d’assurance

Les conseils donnés versent dans la prudence et l’honnêteté lorsque vient le moment de déclarer ses activités sportives à l’assureur. Pour contourner les surprimes, l’avis d’experts suggère de faire jouer la concurrence entre les différents assureurs présents sur le marché. De plus, tout changement dans la pratique sportive — que ce soit son arrêt ou sa prise — devrait être communiqué à l’assureur pour éventuellement ajuster le coût de l’assurance.

Les ambitions immobilières des individus actifs dans des sports dits “risqués” se heurtent parfois à des obstacles financiers liés à l’assurance emprunteur. Cela nécessite d’entreprendre des démarches approfondies pour identifier des offres d’assurance emprunteur ajustées et accessibles, permettant ainsi de concrétiser leur projet immobilier sans être pénalisés par leur passion pour le sport.

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