Un député LR a déposé un projet de loi visant à taxer les achats sur les vêtements en ligne, visant notamment le géant Shein.
Impact environnemental
Vos achats en ligne sur les sites Shein et Temu bientôt taxés ? C’est une attaque menée par un député de droite qui veut s’attaquer à la « fast fashion », ces enseignes du e-commerce qui proposent des grandes quantités de vêtements à bas prix, mais de moindre qualité.
La plupart sont importés d’Asie et leur impact environnemental fait polémique, ce qui a incité Antoine Vermorel-Marques (député LR de LA Loire) d’instaurer un système de bonus-malus, comme le rapporte Le Monde.
Le texte sera examiné en mars 2024 par l’Assemblée nationale, avec dans le viseur des géants de la mode jetable comme Shein ou Temu. L’objectif de ce projet de loi est clair : baisser le prix des vêtements fabriqués en France ou en Europe et appliquer un malus si “vous achetez sur une plateforme qui ne respecte pas nos normes sociales et environnementales”, explique Antoine Vermorel-Marques auprès de BFMTV.
Cependant, ce texte législatif ne concerne pas tous les produits vendus en ligne, mais uniquement ceux de l’ultra-fashion, autrement dit “les plateformes qui mettent plus de 1.000 nouveaux produits par jour ».
Estimant qu’appliquer un malus en pourcentage n’aurait qu’un moindre effet sur les vêtements qui ne coûtent que quelques euros, Antoine Vermorel-Marques a donc choisi une taxe de 5 euros sur chaque vêtement.
10 000 emplois détruits
“Un t-shirt pour 3 euros, une robe pour 10 euros, c’est forcément tentant”, a réagi Yann Rivoallan, président de la Fédération du prêt-à-porter.
La concurrence de ces géants du web, évoque le président, a « détruit plus de 10 000 emplois en une année ».