Pour contrer les pratiques commerciales douteuses, les supermarchés sont contraints depuis le 1er juillet 2024 d’apposer des affichettes. On vous explique pourquoi.
Les pratiques courants de la grande distribution dues à l’inflation, l’État français a décidé de prendre de nouvelles mesures.
Des poids réduits
Car si les Français ont l’habitude d’acheter souvent des produits similaires en grandes surfaces, les professionnels de l’agroalimentaires utilisent de nombreux tous de passe-passe sur les étiquettes. Mais une nouvelle loi met fin aux abus.
Car pour conserver leurs marges, les industriels ont commencé à jouer avec les prix et les quantités.
Pour résumer, ces derniers ont réduit la quantité de produit, sans diminuer le prix de vente. Voire parfois il y a eu des augmentations. Cette pratique commerciale trompeuse a un nom : shrinkflation.
Bien qu’elle soit légale, de nombreuses associations de consommateurs se sont insurgées contre ces pratiques, la réaction du gouvernement ne s’est pas fait attendre.
Dorénavant, les supermarchés seront dans l’obligation d’indiquer les changements effectués par un de leurs fournisseurs. La mention « Pour ce produit, la quantité vendue est passée de X à Y et son prix à l’unité de mesure concernée a augmenté de …% ou …€ », sera affiché clairement à côté du produit concerné.
Parade de la grande distribution
Une grande partie des produits est concernée : Denrées alimentaires (biscuits, yaourts, etc.) et non alimentaires (produits ménagers, produits pour bébés, etc.) sont principalement ciblées.
Seuls les magasins de plus de 400 m² devront afficher cette information, une amende de 3 000 € est prévue pour ceux qui ne jouent pas le jeu.
Le groupe Carrefour a déjà expliqué que « Nous pouvons identifier les produits concernés et corriger les prix en amont avec les fournisseurs ». Le consommateur doit rester vigilant.