En cas de décès d’un conjoint avec de nombreux trimestres de retraite validés, vous pouvez toucher une pension de réversion. Mais dans quels cas peut-elle être suspendue ?
Un assuré ou un retraité qui disparaît est souvent un coup rude pour ses proches, d’autant lorsque l’on dispose de ressources limitées. Heureusement, la pension de réversion permet d’amoindrir ce choc financier, mais il existe des cas où elle peut être suspendue :
Si vous dépassez le plafond
Lors de la révision ou de l’attribution de la pension de réversion, l’assurance retraite procède à un contrôle des ressources. Au moment du taux plein automatique pour le bénéficiaire, vous serez contrôlé. Et en cas de dépassement des plafonds, la réversion sera réduite ou supprimée.
En cas de remariage
C’est simple, si vous bénéficiez de la pension de réversion de votre conjoint décédé, vous la perdez dans tous les cas. Car tous les quatre ans, les bénéficiaires reçoivent une attestation sur l’honneur de leur situation maritale qu’ils doivent remplir et précisant bien qu’ils ne sont pas remariés. Vous avez un délai de trois mois pour y répondre.
Rappelons que la pension de réversion est un pourcentage de la retraite que touchait le défunt à sa mort. Elle est de 54 % pour les régimes de base du privé, 50 % pour les fonctionnaires et 60 % pour la majorité des régimes complémentaires.
L’Agirc-Arrco rappelle qu’il faut, dans la majorité des cas, avoir été marié au moment du décès de l’assuré, que ce soit avant ou après la liquidation de sa retraite.