Alors que le débat sur le marché immobilier français continue de préoccuper autant les acteurs de l’industrie que les citoyens, une thématique mérite une attention particulière : la flexibilité consentie aux locataires de biens meublés en ce qui concerne l’aménagement de leur espace de vie. En effet, il s’avère que les locataires au sein de ce segment du marché jouissent d’une certaine latitude vis-à-vis des meubles mis à leur disposition par les propriétaires.
Liberté d’agencement pour les locataires
Selon la réglementation en vigueur, les bailleurs de logements meublés doivent équiper leurs biens d’un certain nombre d’éléments essentiels à une vie quotidienne confortable et autonome. Afin de louer un logement qualifié de meublé, le propriétaire doit notamment installer des lits avec le linge de maison nécessaire, des appareils électroménagers de base comme des plaques de cuisson et un réfrigérateur, des luminaires et des dispositifs de rangement satisfaisants.
Toutefois, qu’en est-il lorsque le design ou le style des meubles fournis laisse à désirer selon les goûts du locataire ? Ce dernier est-il contraint de supporter ce manque d’accord esthétique durant toute la période de son bail ? La réalité est que les locataires des logements meublés possèdent le droit de remplacer les meubles installés par le propriétaire, à condition que ces derniers soient conservés et restitués en bon état à la fin de la location. Ce processus implique donc de prévoir un espace de stockage adéquat et de prévenir le propriétaire.
Responsabilité de remplacement en cas de dégradation
L’entretien du mobilier peut inévitablement engendrer des situations de détérioration au-delà de l’usure naturelle qui devront être assumées par le locataire. Dans ces circonstances, il a l’obligation de remplacer le meuble affecté par un élément équivalent en termes de valeur ou de fonctionnalité avant de quitter le logement. Une bonne pratique inclut l’initiative de discuter de la substitution avec le proprioétaire pour convenir du choix du nouveau mobilier.
Quand le renouvellement incombe au propriétaire
Inversement, des circonstances peuvent exister où le propriétaire doit s’acquitter des frais engendrés par la substitution ou la réparation du mobilier. Parmi ces situations, on compte le dysfonnement soudain d’appareils électroménagers ou la rupture imprévue d’un meuble alors que le locataire l’utilisait correctement. Ces interventions s’inscrivent dans la maintenance standard à laquelle le bailleur est soumis.
À travers ces dispositions, c’est une certaine souplesse de la location meublée qui s’affirme, conciliant les besoins fonctionnels du locataire et les responsabilités de préservation des appareils mise en place par le bailleur.