Une nouvelle proposition de loi et mise sur le tapis : le malus retraite.
Discrimination
Afin de lutter contre le chômage qui touche particulièrement les retraités de plus de 50 ans, une mesure vise à encourager l’embauche des seniors. Car les entreprises sont discriminantes vis-à-vis des salariés âgés et certains secteurs comme le numérique ciblent plus particulièrement la génération Z.
Pour les métiers qui demandent un effort physique, là aussi les entreprises s’inquiètent des possibles arrêts maladie des personnes âgées. Ce qui donne au final un taux d’emploi des seniors en France de 57 % alors que la moyenne européenne est de 62 %. L’Allemagne et la Suède font même mieux avec des taux respectifs de 73 % et 77 %.
De plus, en France, les seniors disposent de davantage d’aides sociales que les autres pays, ce qui pousse plus à décrocher du marché de l’emploi.
Ce qui pousse Marc Ferracci, député Renaissance à proposer ce système de bonus-malus, dont le principe est simple : si l’employeur dépasse le taux de rupture de contrat autorisé, il serait contraint de payer plus de cotisations à l’assurance-chômage.
Un système déjà en place
Le système de bonus malus instauré en 2021 a fait preuve d’une grande efficacité. Avec de nettes évolutions sur le comportement des entreprises et une baisse du taux de séparation. Ce système est appliqué dans quelques secteurs seulement.
Les entreprises concernées ont réduit leur recours aux contrats courts, contrairement à d’autres qui en abusent toujours. Une méthode qui permet de maintenir des seniors en emploi et en décourageant la séparation avec les salariés les plus anciens.