Déclaration d’impôts 2025 : ces revenus que vous ne devez surtout pas déclarer

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Chaque année, des contribuables se retrouvent à payer plus d’impôts qu’ils ne le devraient, simplement parce qu’ils déclarent des sommes… qu’ils n’étaient pas censés mentionner. Certaines sources de revenus, pourtant bien réelles, échappent à l’impôt et doivent être exclues de votre déclaration. Savez-vous lesquelles ?

Tout ce que vous touchez n’est pas forcément fiscalisé

On pense souvent, à tort, que tous les revenus perçus doivent être reportés sur la déclaration. Or, le fisc fait la différence entre les revenus imposables et ceux exonérés, qui ne doivent en aucun cas apparaître sur votre formulaire. Trop de zèle peut donc vous coûter cher.

Prestations sociales : un oubli volontaire… et légal

RSA, prime d’activité, allocations familiales : toutes ces aides, versées par la CAF ou la MSA, sont hors du champ de l’impôt. L’administration fiscale est claire : elles ne doivent pas être déclarées. Ce ne sont pas des revenus imposables, inutile donc de chercher à les inscrire, même par précaution.

Indemnités : exonération partielle ou totale selon les cas

Tous les arrêts de travail ne se valent pas sur le plan fiscal. Les indemnités versées pour une affection longue durée sont totalement exonérées. En revanche, en cas de maladie professionnelle ou d’accident du travail, seule la moitié des sommes reçues est imposable. Mieux vaut faire la distinction, car la mauvaise déclaration pourrait être doublement pénalisante.

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Pourboires et avantages en nature : un cadre défini mais méconnu

Les pourboires versés dans la restauration et l’hôtellerie peuvent désormais échapper à l’impôt — à condition que le salarié gagne moins de 1,6 SMIC brut. Cette mesure, mise en place en 2022, reste encore largement ignorée. Autre exemple : les titres-restaurant, chèques-vacances ou remboursements de transport octroyés par l’employeur ne sont pas à mentionner dans votre déclaration.

L’épargne qui rapporte… sans conséquence fiscale

Certains placements sont non seulement sûrs, mais aussi fiscalement avantageux. C’est le cas des livrets réglementés comme le Livret A, le LEP ou le LDDS, dont les intérêts sont exonérés d’impôt. Si vous avez épargné jusqu’au plafond, vous pouvez toucher plusieurs centaines d’euros d’intérêts sans que le fisc ne vous les réclame. Même certains plans plus anciens comme le PEL ou CEL ouverts avant 2018 bénéficient encore de ce régime privilégié.

Jeunes, étudiants, saisonniers : pas d’impôt sous un seuil

Un job d’été ou un stage rémunéré n’implique pas toujours une ligne à remplir. Les étudiants peuvent bénéficier d’une exonération jusqu’à un certain montant, équivalent à trois fois le SMIC. En dessous de ce seuil, aucune déclaration n’est nécessaire. Cela concerne aussi les alternants et jeunes en début de carrière.

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Ne déclarez pas trop… mais pas trop peu non plus

S’il est important de ne pas alourdir son imposition en déclarant à tort, attention aussi à ne rien omettre qui serait réellement taxable. Le bon réflexe ? Vérifier chaque situation via les documents de l’administration ou en consultant un professionnel.

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