Prendre la décision de quitter son emploi est une étape majeure, mais le timing joue un rôle crucial. Démissionner au mauvais moment peut compliquer votre recherche d’emploi et vous faire perdre des avantages financiers. À l’inverse, un départ bien planifié peut maximiser vos chances de rebondir rapidement.
Un nombre record de démissions attendues en 2025
En 2025, plus d’un tiers des salariés français envisagent de démissionner, selon un sondage de Digitiz. Si vous faites partie de ceux qui souhaitent changer de cap, ne laissez pas votre départ au hasard. Certaines périodes de l’année offrent plus d’opportunités d’embauche, tandis que d’autres sont synonymes de ralentissement.
Définissez votre objectif avant de partir
Avant de poser votre démission, demandez-vous pourquoi vous souhaitez quitter votre poste :
- Besoin d’une pause ou d’un voyage ? Privilégiez les mois d’été pour profiter d’une transition en douceur.
- Volonté de retrouver rapidement un emploi ? Il est essentiel de cibler les périodes les plus dynamiques du marché de l’emploi.
Idéalement, démissionnez après avoir obtenu une nouvelle offre, mais si ce n’est pas possible, assurez-vous de ne pas vous retrouver sans emploi en pleine période creuse.
Les périodes idéales pour quitter son emploi
1. Début d’année : un marché du travail en pleine effervescence
Les mois de février à juin sont les plus favorables aux recrutements. Les entreprises bénéficient d’un budget renouvelé, les embauches reprennent après les fêtes, et les opportunités se multiplient.
💡 À éviter : l’été. Entre juillet et août, les processus de recrutement ralentissent fortement en raison des congés. Vous risquez d’attendre plusieurs mois avant de décrocher un poste.
2. La rentrée de septembre : un nouveau souffle pour les embauches
La période de septembre et octobre est l’un des moments les plus stratégiques pour chercher un nouvel emploi. Les entreprises lancent de nouveaux projets et doivent remplacer les nombreux postes laissés vacants par les démissions de l’été.
💡 Bon à savoir : ces deux mois enregistrent l’un des plus forts taux de démissions selon le cabinet RH Securex, créant ainsi un fort turnover et davantage d’opportunités à saisir.
Anticipez votre préavis et vos droits financiers
Un élément souvent sous-estimé est la durée du préavis, qui peut varier entre un et trois mois selon votre convention collective. Si vous souhaitez intégrer un poste dès septembre, votre démission doit être posée au début de l’été.
🛑 Attention aux primes !
Si votre entreprise verse une prime annuelle, partir trop tôt pourrait vous priver d’une somme importante. Vérifiez les conditions d’attribution avant de poser votre démission pour ne pas perdre cet avantage financier.
Conclusion : bien choisir le moment pour sécuriser son avenir
Démissionner ne se limite pas à quitter un emploi : c’est une étape clé pour préparer la suite. En choisissant le bon moment, vous maximisez vos chances de retrouver rapidement un poste et vous évitez des pertes financières inutiles.
✅ Planifiez votre départ intelligemment pour transformer cette transition en opportunité professionnelle !