Tous les retraités bénéficient de cet avantage automatique, mais beaucoup l’oublie : une réduction fiscale, quel que soit le revenu. Mais il pourrait être menacé.
C’est un cadeau fiscal que le fisc fait chaque année aux aînés : cela leur permet d’économiser plusieurs centaines d’euros. Un avantage qui a vu son origine dans le monde du travail, mais continue ensuite, ce qui pourrait être rapidement remis en cause.
Cadeau de 4 milliards
Car ce cadeau fiscal coûte ainsi chaque année près de 4 milliards d’euros aux finances publiques. Et dans une politique de réduction des coûts à tout-va, une application de sa disparition pourrait être explosive.
Car le gouvernement Bayrou pourrait être tenté de se pencher sur cette proposition du Conseil des prélèvement obligatoires (CPO), une antenne de la cour des comptes.
Dans le détail, depuis 1979, pour chaque déclaration de revenus, les sommes indiquées tiennent compte d’une réduction de 10 % appliquée automatiquement.
Un plafond élevé
C’est, à l’époque, Raymond Barre qui l’avait instauré pour alléger les charges fiscales des retraités. Notamment pour ceux qui disposent de revenus modestes ou moyens.
C’est donc un plafond pouvant aller jusqu’à 4 321 € (année 2024) qui peuvent être déduits de la base de calcul des impôts.
Mais un rapport du CPO souligne que cet avantage fiscal bénéficie plutôt aux hauts revenus, pour 30 % du coût de la mesure qui profite aux 10 % des plus riches.
Le CPO remet donc en cause l’utilité de ce dispositif et de le corréler aux conditions de ressources, pour qu’il joue un vrai rôle de solidarité.
Un sujet qui risque d’être très rapidement débattu à l’assemblée, le RN préférant une déduction de 1.000 € automatique pour tout le monde.
Un cadeau aux retraités en somme. Oublie-t-on que ce cadeau concerne des personnes qui ont travaillé pendant des années et payé des impôts qui servent à verser des pensions à des gens qui eux, n’ont jamais rapporté un sous à la France, mais qui, par contre , ont tout ou presque eu gratuitement. Notre gouvernement devrait commencer par rogner ces “avantages” accordés à des nuisibles au lieu de réduire le pouvoir d’achats de ses propres citoyens. Qu’ils s’occupe d’eux avant de faire le samaritain à des gens qui souvent pour la plupart, crachent dans la soupe.