Lorsqu’un ancien salarié décède, son conjoint survivant peut demander une partie de sa pension de retraite. À partir de quel âge ? On fait le point.
Le service public est clair sur son site Internet : « La pension de réversion correspond à une partie de la retraite dont bénéficiait ou aurait pu bénéficier l’assuré décédé (salarié ou fonctionnaire). Elle est versée, si certaines conditions sont remplies, à l’époux (et/ou ex-époux) survivant, et aux orphelins (si le défunt était fonctionnaire) ».
Un montant de 54 %
La pension de réversion est uniquement réservée aux conjoints qui sont mariés ou l’ont été. Elle est d’un montant égal à 54 % de la retraite que percevait ou aurait pu percevoir le conjoint ou ex-conjoint.
Outre la condition de mariage, la condition d’âge doit aussi être respectée : l’Assurance retraite l’indique sur son site, il est nécessaire d’avoir 55 ans ou plus pour toucher la pension de réversion du défunt. Cette condition concerne les salariés du privé, les artisans, les commerçants et industriels tout comme les agriculteurs.
Cet âge limite peut être baissé à 51 ans dans certains cas, cette exception concerne les personnes dont le conjoint (ou ex-conjoint) est décédé avant le 1ᵉʳ janvier 2009 ou a disparu avant le 1ᵉʳ janvier 2008.
Un plafond de ressources
Par ailleurs, vous devez respecter un certain plafond de ressources. Dans le détail, les revenus du conjoint ou de l’ex-conjoint encore en vie ne doivent pas dépasser le Smic.
En 2024, les ressources annuelles brutes pour une personne seule ne doivent pas dépasser 24 232 euros par an pour percevoir la pension de réversion.
Le versement de la pension de réversion n’est pas automatique, il faut en faire la demande auprès de vote Caisse de retraite.