Le nouveau Premier ministre Michel Barnier a levé un tabou : les hausses d’impôts à l’avenir sont envisageables.
Pour les précédents gouvernements, la hausse des impôts était une ligne rouge à ne pas franchir. Ce ne sera pas le cas avec le gouvernement Barnier. Mais un contexte de comptes publics fortement dégradés, Michel Barnier ne veut pas « s’interdire de la justice fiscale ».
Ce qui veut dire augmenter les impôts et les prélèvements.
Les plus aisés visés
Reste que s’il y aura des augmentations, ce seront les plus aisé qui seront visés en premier. Pas question cependant de remettre en place l’ISF, véritable marqueur d’Emmanuel Macron. Et la droite, la famille politique de Michel Barnier ont toujours milité pour sa suppression.
Ce sont donc les dernières tranches de l’impôt sur le revenu qui seront ciblées.
Mais autre que les particuliers, ce sont les entreprises qui sont visées : les plus grands sont dans l’oeil de l’exécutif, la taxation des superprofits n’est plus taboue.
Notamment pour les sociétés énergétiques qui ont bénéficié de la flambée du coût de l’énergie. La niche fiscale des armateurs pourrait aussi être remise en cause.
Et plus globalement, l’impôt sur les bénéfices qu’Emmanuel Macron avait abaissés de 33 % à 25 % pourrait être relevé.
Vers une taxation des dividendes ?
Dernier point, la taxation des dividendes pourrait être remis sur la table, notamment les dividendes que les entreprises aux actionnaires.
Selon un rapport de Janus Henderson du 10 septembre dernier, 94 % des groupes français ont augmenté ou maintenu les dividendes. La flat-tax pourrait donc être revue