En cas de difficultés de paiement de son loyer, plusieurs aides peuvent être demandées, des conseils ou des protections peuvent être demandés.
La crise du logement que connaît la France se fait sentir jusque dans la perception des loyers : Selon Immodirect, les retards de paiement de plus d’un mois ne concerneraient que 1 % des locataires en 2020, mais est monté à 3 % en 2023 !
L’Union sociale pour l’habitat avance même le chiffre de 17,3 % des locataires du parc social qui faisaient face à des difficultés d’impayés.
Premier réflexe
En cas de difficulté, un premier réflexe est de contacter la Caf pour obtenir une aide au logement. Il y en a trois : l’APL, aide personnalisée pour le logement qui peut être perçue selon les conditions de ressources.
Il y a l’ALF (Allocation de logement familial) qui peut être attribué aux locataires qui ont un membre de leur famille à charge (enfant, ascendant…).
Enfin, il existe une allocation de logement social, qui dépend des situations. Là encore, ces aides ne sont pas cumulables.
Vous pouvez vous tourner aussi vers les dispositifs locaux comme le fonds de solidarité pour le logement, géré à l’échelle départementale. Il faut s’adresser à sa mairie, au centre communal d’action sociale local, ou aux services sociaux.
Que faire en cas de difficulté ?
Certaines personnes peuvent avoir besoin d’aide pour effectuer des démarches administratives ou prendre connaissance de leur droit.
Pour cela, il existe un service de l’État proposant un numéro vert “SOS loyers impayés” quand il y a un risque d’expulsion.