La récente publication d’un rapport par le Sénat français dresse un bilan alarmant de la gestion des finances publiques de l’État. Cette étude, de portée significative, pointe une série de défaillances et de manœuvres comptables qui auraient contribué à aggraver l’état déjà précaire du déficit public. L’analyse approfondie de ce rapport soulève de sérieuses préoccupations quant à la sincérité des pratiques budgétaires et interroge sur les répercussions futures pour l’économie française.
Un déficit public sous-estimé et mal anticipé
D’après le rapport sénatorial, le constat est sans appel : le déficit public annoncé pour l’année 2023 a largement dépassé les prévisions. Alors que le gouvernement prévoyait un déficit de 4,9 % du PIB, la réalité affiche plutôt 5,5 %. Le rapporteur général de la Commission des finances du Sénat souligne que cette situation ne trouve sa justificatif dans aucune crise comparable et que le gouvernement aurait fait montre d’un manque de prudence, inclinant vers un optimisme jugé déraisonné.
Les pratiques budgétaires mises en cause
La question du report des crédits budgétaires est au cœur des préoccupations soulevées par le Sénat. Avec un montant considérable reporté de 16,1 milliards d’euros, cette pratique est critiquée pour son écart avec la rigueur et la transparence en matière de gestion budget. Le rapport sénatorial, ayant consulté divers documents internes, affirme que ces actions de différer les crédits feraient part d’une politique gouvernementale intentionnelle.
Conséquences possibles pour 2024 et au-delà
Les inquiétudes s’étendent aux perspectives futures des finances publiques, en particulier l’année 2024 et les années suivan-tes, où l’on projette d’importantes difficultés. Les recettes continuant d’afficher des performances faibles, il est appréhendé que le budget de l’État continue de souffrir d’une surévaluation systématique, d’autant plus que la Cour des comptes souligne la difficulté croissante à appréhender l’orientation réelle de la politique budgétaire.
Le rapport sénatorial constituera certainement un outil de référence pour les analyses et débats à venir sur la gouvernance financière de la France et sur les implications potentielles de ces découvertes pour le citoyen français, ainsi que pour l’évolution à moyen et long terme de la situation économique du pays.
Je ne suis pas surpris. De toute façon depuis quarante ans les différents
gouvernements de droite comme de gauche se sont montrés d’un laxisme
effrayant en matière d’économie et de finance. A la veille du second tour des
législatives,la situation du pays est au bord d’un gouffre.L’attitude des candidats
me stupéfie par l’inanité de leurs discours.