C’est la nouvelle angoisse de l’été : on a de plus en plus peur de louer à un propriétaire peu scrupuleux. Explications.
Le chiffre est impressionnant. Près d’un Français sur trois s’est déjà fait arnaquer en louant en ligne un appartement ou une maison pour ses vacances ! Cela rappelle qu’il faut redoubler de vigilance lors de la préparation et la réservation de son séjour d’été, surtout quand on ne connaît pas la propriétaire.
Ces arnaques sont bien ficelées, même pour les personnes à l’aise sur Internet, mais des signes doivent vous prévenir.
30 % demandés en avance en général
Lors de la réservation d’un logement, un acompte est demandé par le propriétaire afin de garantir la période de location. La règle générale est de verser 30 % en avance, même si aucun texte de loi ne l’oblige. Mais certains utilisent cette méthode pour mettre en place leur arnaque.
Sur un site d’annonces de vacances, une personne se fait passer pour un vacancier intéressé par une location. Un échange s’engage alors avec le propriétaire et débouche sur un accord de réservation.
Un trop-perçu demandé
Pour confirmer la location, un acompte est demandé, conformément au contrat adressé. Attention alors à l’arnaque qui débute : le faux loueur “envoie” plus d’argent que prévu pour l’acompte. Il prétend que c’est une erreur et demande à ce que le propriétaire lui reverse le trop-perçu.
Laurent Amar, directeur de France Vérif, explique auprès du Figaro : “En réalité, le paiement initial du voyageur était frauduleux. Avant que le loueur ne s’en rende compte, le faux locataire annule son paiement initial et l’hôte se retrouve avec, d’une part, une réservation annulée et, d’autre part, un remboursement à l’escroc”.
Privilégiez les messageries sécurisées
Tout d’abord, il est préférable de n’échanger avec un potentiel loueur que sur les messageries des plateformes (Leboncoin, AirBnb, Abritel…) qui sont sécurisés.
Enfin, il vaut mieux privilégier les paiements par virements bancaires et éviter les sociétés de transfert de fonds comme Moneygram ou Western Union.