C’est une nouveauté qui va réjouir nombre de salariés : le CETU (Compte épargne-temps) devrait voir le jour prochainement, fruit d’un accord entre syndicats et patronat. Explications.
Le CETU va présenter de nombreux avantages : flexible, il accompagne tout salarié dans chaque entreprise durant sa carrière, il permet aussi d’épargner des jours de congés et certaines primes.
Un CETU séduisant
Sur le papier, le CETU a tout pour plaire. Dans la réalité, il doit encore être adopté entre syndicat et patronat, eux qui ont mis au point un projet d’accord ce mardi 16 avril 2024.
Le texte doit être validé le 23 avril prochain et il a toutes les chances de l’être, ayant été rédigé par quatre organisations syndicales, CFDT, CFTC, CGE-CGC, FO) et l’Union des entreprises de proximité (U2P), selon des informations de Capital.
Un compte épargne-temps déjà existant
S’il existe dèjà le compte épargne-temps (CET), celui-ci « ne concerne que 10 à 20 % des entreprises du secteur privé et environ un salarié sur cinq, si on élargit à la fonction publique », indique Anne Chatain, la secrétaire générale adjointe de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC).
Un CETU élargi
Aujourd’hui le CET permet aux salariés de cumuler les congés ou jours de repos non-pris. Certaines rémunérations peuvent être englobées : 13e mois, prime d’ancienneté… En période d’inactivité, le CET peut être pris pour compenser la perte de rémunération.
Mais le CET n’est pas obligatoire, le CETU pourra être élargi à tous les travailleurs. Et ce dernier sera transférable d’une entreprise à une autre.
Capital explique que dans le détail, le CETU permettra d’épargner des jours de congé annuels légaux au-delà de quatre semaines, dans la limite d’une semaine par an.
Mais aussi des jours de congé conventionnels, de RTT non pris, des heures supplémentaires et des primes de participation ou d’intéressement.