Alors que les fêtes de fin d’année devraient être une période de réjouissance et de générosité, de nombreux Français anticipent les festivités avec appréhension en raison de contraintes financières persistantes. Selon une récente enquête Ifop pour Dons Solidaires, le pouvoir d’achat réduit et la pression de l’inflation continuent de peser lourdement sur les capacités des ménages à célébrer selon leurs traditions.
La crainte d’un Noël sous pression financière
Il ressort de l’étude que près de 37% des personnes interrogées sont préoccupées par leur capacité à offrir des présents à l’approche de Noël, une anxiété croissante par rapport aux années précédentes. À mesure que l’inflation ralentit, passant à 4.2% en octobre d’après l’INSEE, elle demeure néanmoins un sujet d’inquiétude majeur pour 95% de la population, dont un important 61% la considèrent comme une préoccupation majeure. En effet, la moitié des sondés envisage de réduire leur budget cadeaux comparativement aux années antérieures.
Adoption de stratégies face à la contrainte économique
Les parents sont particulièrement touchés par cette situation, avec un nombre significatif envisageant de limiter leurs achats à des présents plus modestes ou à des biens d’occasion. Les Français semblent ainsi s’orienter vers l’achat de seconde main principalement pour des raisons économiques (67%), bien que les motivations écologiques entrent également en compte pour 32% d’entre eux. Un réajustement des postes de dépenses est également à l’ordre du jour pour de nombreuses familles, qui prévoient de restreindre les dépenses non essentielles telles que les vacances ou les loisirs.
Perception des fêtes et implications sur le moral des consommateurs
Si deux tiers des personnes interrogées perçoivent encore les festivités de Noël comme un moment de joie, un tiers les associent à une source d’inquiétude. Cette tension se traduit par des sentiments alarmants par rapport à la sécurité financière, avec 45% des Français craignant de basculer dans la pauvreté et 57% redoutant régulièrement de ne pas pouvoir boucler leur budget mensuel.