Dans le contexte actuel du marché de l’emploi, la France a connu des développements significatifs sur le front du chômage et de la recherche d’emploi. Un épicentre de ces changements réside dans l’activité de France Travail, l’organisme ayant succédé à Pôle emploi.
Les tendances récentes de l’emploi et du contrôle de la recherche
Selon les données récentes, il apparaît que 83 % des demandeurs d’emploi ont été jugés en recherche active d’emploi lors des contrôles menés en 2023 par France Travail. Cela représente une augmentation de 4,4 % par rapport à l’année précédente. La méthodologie établie par l’organisme pour ces évaluations a conclu que la majorité des chômeurs s’engagent dans des démarches assidues, bien que 18 % aient nécessité une relance et 17 % aient subi des sanctions pour leur approche jugée insuffisante.
Le suivi des métiers en tension est également un point focal pour France Travail, avec près de la moitié des vérifications portant sur ces professions si demandées par les entreprises. Les efforts de contrôle ne sont pas uniformes et sont déclenchés via divers mécanismes, dont 26 % de manière aléatoire et 15 % suite à un signalement par le conseiller référent du demandeur d’emploi, ce dernier cas menant au taux le plus élevé de radiations pour l’année 2023.
Emplois précaires malgré une reprise d’activité
Dans le processus de contrôle, les actions entreprises par les chômeurs, y compris les démarches pour se (re)lancer dans le monde des affaires, sont scrutées attentivement. Cette surveillance accrue a permis à 49 % des individus évalués de retrouver un emploi dans les six mois suivant leur contrôle en 2022. Néanmoins, un constat demeure : la précarité de ces emplois est notable, avec seulement 17 % de ces positions constituant des CDI ou des CDD de plus de six mois.
Le gouvernement actuel, sous l’impulsion du Premier ministre, entend amplifier les contrôles, spécifiquement pour les professions où la demande est forte. L’objectif pour 2025 est de mettre en œuvre un dispositif d’évaluation plus holistique des demandeurs d’emploi, prenant en compte un ensemble d’indices pour une appréciation globale du profil. Cette nouvelle approche sera testée dans plusieurs régions françaises pour ensuite être potentiellement généralisée.